Dawn Stump, qui est l’un des 4 commissaires en fonction à la CFTC, a publié un communiqué précisant le pouvoir de réglementation de la CFTC en matière d’actifs digitaux.
Dans sa déclaration de ce lundi, Mme Stump a indiqué que la Commission dispose d’un droit de regard et de sanction sur les matières premières. La commissaire n’a pas spécifiquement dit que les actifs numériques étaient des marchandises semblables à de la monnaie aux yeux de cet organisme de régulation, mais « même lorsqu’un asset numérique constitue une matière première, il ne peut être régi par la CFTC. » Selon ce commissaire, cependant, cette agence a le droit de légiférer sur les dérivés des biens numériques, « tels des marchés à termes sur Bitcoin et sur Ether inscrits à la négociation sur les diverses bourses régulées par CFTC. »
Les organismes gouvernementaux des États-Unis, notamment la CFTC, la Commission des valeurs et des échanges (SEC) et le réseau de répression des délits financiers (FinCEN), sont largement responsables de la gestion de la régulation et de la mise en application de la réglementation des biens numériques du pays. Toutefois, chaque organisme a ses propres revendications en matière de juridiction concernant les cryptos, ce qui crée souvent de la confusion parmi les sociétés qui tentent de respecter la loi.
Pour le commissaire, la Commission fédérale des marchés financiers (CFTC) devrait analyser le cas d’un actif digital qui est déjà considéré comme une valeur sûre – et qui relèverait donc de la réglementation de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) – pour déterminer à quel niveau se trouverait l’autorité régulatrice de l’agence dans le cas d’un instrument dérivé de ce projet.