Selon un article de Reuters, le Fonds monétaire international, le FMI, entend « intensifier » son suivi des devises digitales. Publiées dans un article du FMI jeudi, ces intentions précisent comment celui-ci compte « gérer ce passage profond et compliqué » à une société numérisée.
« L’innovation rapide des technologies inaugure une ère nouvelle en matière de fonds numériques privés et publics », indique le document, qui expose les avantages que présentent les biens numériques.
« Les versements deviendront plus aisés, plus rapides, plus économiques ou plus facilement accessibles, et traverseront vite les différentes frontières. Cette amélioration risque de stimuler son efficacité et de favoriser son intégration, avec à la clé des bénéfices importants pour chacun. »
Toutefois, ces implémentations ne sont possibles que dans la mesure où le FMI est capable de « suivre les défis politiques », qui nécessitent un examen plus approfondi sur la perspective des économies digitales.
Le FMI envisage de collaborer avec les institutions « conformes au mandat qui est le sien », telles que par exemple des banques commerciales, des régulateurs et la BEI, tout en élargissant ses activités de recherche dans le domaine des économies numériques.
Comme révélé par un article publié en 2021, le FMI envisage de compléter son personnel par des experts pour pouvoir effectuer ses recherches. Parmi leurs aptitudes figureront des avocats, des spécialistes du risque digital, des spécialistes du milieu financier, et des spécialistes de l’économie fiscale et des statistiques.
Selon le rapport, cet éventail de qualifications devrait permettre de mener à bien des études approfondies concernant le secteur des devises digitales.
Les monnaies digitales des institutions financières centrales (CBDC), les monnaies stablecoins, les actifs crypto et bien d’autres encore feront également l’objet de recherches.
Il étudiera la manière dont ces biens constituent une source d’indépendance économique, dont ils peuvent faire office de devises de réserve et comment ils pourraient se substituer aux systèmes actuels en matière de paiement.